dimanche 7 novembre 2010

Rétro

C'est une histoire rétro... cette fois-ci ce n'est pas une girafe qui se réfléchit dans le rétro mais une feuille prisonnière dans une toile d'araignée tissée depuis un moment sur mon rétroviseur...


Elle est restée prisonnière quelques minutes... et a rejoint ses nombreuses sœurs qui jonchent le sol...


vendredi 17 septembre 2010

OÙ va la France ?


Il y a peu, lors de la Coupe du monde foot, notre équipe a démontré tout ce qu’il fallait ne pas faire quand on a la responsabilité, je dis la responsabilité, de porter le maillot de l’équipe de France, de l’équipe de son pays. Ce qui ne peut être qu’une fierté si simple qu’on n'a même pas se poser la question en « cherchant midi à quatorze heures » et en se demandant, parce que l’on n’est pas d’accord, pour moult raisons, faire un éclat de style et casser tout ce qui pouvait donner quelques satisfactions à des gens qui espéraient beaucoup de l’équipe de France : les Français.

Ce ne fut donc pas le cas et tous ces « footballeurs », qui n’ont pensé qu’à panser leur incompétence et leur « sûr de tout savoir », pour dorer leur image de marque, et en sont revenus… le ballon entre les jambes ! et nous désabusés…
Toutes ces palabres et tergiversations n’ont réussi qu’à donner une sombre image de notre France… dans le monde, et pourtant ce n’était « que » du football !!!

Nous pensions que ce serait fini et que l’on repartirait d’un bon pied… car c’est obligatoire en football… de partir du bon pied !
Le premier match avec le nouvel entraîneur, Laurent Blanc, fut un couac mais, le temps de se retrouver, on ne peut que l’excuser…
Nous avons encore pensé que le monde rirait de nous, de nos joueurs, de l’entraîneur… Ce qui a probablement dû se passer…

Le deuxième match a remis les pendules à l’heure… 2-0 contre cette « petite » équipe de Biélorussie qui n’a d’ailleurs pas volé sa place… et qui leur a donné du fil à retordre !
Ouf ! Enfin, la France a retrouvé du baume au cœur ! et le monde n’aura plus trop les yeux rivés sur nous !

Patatras ! Le projet de loi sur la retraite est arrivé… Il devait être étudié, discuté à l’Assemblée Nationale, entre bons citoyens et en toute démocratie, une loi qui est indiscutable pour pouvoir justement garder, je dirais la joie de partir en retraite… Tout le monde est d’accord qu’il faille faire quelque chose pour la retraite maintenant car nos enfants et nos petits-enfants n’auront pas la même chance que nous de savourer le repos après des années de labeur… si rien n’est fait.
Ç’aurait pu se passer tout simplement, calmement, démocratiquement, en pensant à nos enfants et petits-enfants…


Mais, à la vue des images à la télévision, je me demandais quelle mouche les avait piqués… Avant le vote, pendant le vote et surtout après le vote, une bande d’excités, vociférant, bavant presque, s’en est prise au Président de l’Assemblée, M. Accoyer je crois… Et quand je les ai vus tous, aboyer après le Président de l’Assemblée, je n’en revenais pas et fus abasourdi de voir toutes ces personnes, qui ont été élues démocratiquement, se comporter pratiquement comme des sauvages…

Mais qu’est-ce que cela veut dire ? On se croyait sous la IVème République en entendant les uns et les autres se lançant des slogans nauséabonds… Comment est-ce possible qu’au XXIème siècle qu'on n’arrive pas à se parler s’en s’envoyer des invectives les plus monstrueuses ?

Mais, grand Dieu, ne sommes-nous pas sur le même bateau… « La France » ! Si chacun tire de son côté pour nourrir tel ou tel parti et qu’il oublie la France et les Français, tous les Français, à quoi servent tous ces partis qui soi-disant sont pour le bien-être de tous ?

Pourquoi ne pas se réunir pour la France… sans parti ni parti-pris ?
En attendant, toutes belles personnes ont encore donné, par leur comportement, une image désastreuse de la France !


Je suis peut-être utopiste, mais je veux y croire… Ce serait une des chances pour dire que la France n’a pas changé, qu’elle est toujours la France, qu’elle sera la France à jamais… Et je souhaite que le spectacle pas très réjouissant de notre équipe de France, et le spectacle ignoble de notre Assemblée Nationale redeviennent pour l’un le terrain de football où l’on y joue avec plaisir et sans arrière-pensée, et pour l’autre un hémicycle où l’on discute, où l’on étudie pour la France et ses Français, mais pas une foire d’empoigne qui ne peut qu’allumer d’autres brasiers qui ne demandent qu’à s’enflammer.

Je ne peux que dire, sans aucune espèce d’animosité, et surtout souhaiter, après ces « quelques » mots qui me tenaient à cœur :

MAIS QUE « VIVE LA FRANCE » !
EN TOUTE SÉRÉNITÉ

mardi 10 août 2010

Dieu = Madoff ??

Comment peut-on assurer que Dieu existe ?

Comment peut-on assurer que Dieu n’existe pas ?

Là est la question !!!

Sur FB des personnes étaient sûres que Dieu n’existait pas… Une autre comparait les catholiques à Madoff des escrocs) !

C’est un peu réduire comme une peau de chagrin 2000 ans de christianisme en comparant un salopard qui n’a voulu que penser à sa panse !

Mais là n’est pas le sujet. Pourquoi vouloir jeter l’anathème sur des personnes qui cherchent un réconfort dans la religion catholique entre autres lors de douleurs intenses (décès d’un être cher, d’un enfant…) ?

Quelle faute commettent-elles en croyant qu’il existe une autre vie après la mort, pourquoi vouloir casser un espoir qui peut apaiser - seulement apaiser - la douleur d’un être aimé décédé?

Pourquoi vouloir, je dirais faire mourir cet être aimé une autre fois en coupant les espoirs de ces humains dans la douleur… en leur disant que ce sont des rêveurs !

En ce qui me concerne, il y a des années que je me pose la question… Est-ce que Dieu existe ? Si Dieu existe, pourquoi laisse-t-il faire tous ces malheurs sur terre, pourquoi ne réagit-il pas d’un coup de baguette magique pour empêcher toutes ces guerres, toutes ces catastrophes, bien souvent dues à l’homme lui-même.

Alors, oui, je doute et n’ai pas la solution, mais je laisse les gens trouver l’apaisement dans leur croyance… quand celle-ci n’est pas imposée.

Il y a peu, encore sur internet, un bruit « courait » que l’Arabie Saoudite, tout au moins une « secte » de là bas, payait des jeunes filles 200 euros par mois pour porter la burqa en Europe… Même s’il reste à prouver qu’il en est ainsi, ça fait peur car elles se présentent comme de vraies fidèles et ne le font que par profit… Madoff oui de cette façon.

Croyance en Dieu ? Des millions de personnes y croient… D’autres millions n’y croient pas ! Mais ne disons pas que les uns ou les autres ont raison, mais ne forçons pas qui que ce soit par des façons de s’habiller, des signes ostentatoires, pour montrer la bonne religion à suivre…

Tout est dans soi, dans son cœur… Dieu sur terre est dans la personne âgée que l’on aide, dans le pauvre que l’on peut enrichir juste avec une présence, dans le voisin en lui disant bonjour, en respectant l’autre…

Mais encore une fois ceci n’est que mon point de vue… et à Dieu va !

lundi 26 avril 2010

Les burqas



Nos élus sont en train de plancher pour ou contre la burqa… Il y a du travail car, à première vue, on ne reconnaît personne… et tout le monde s’y perd dans cette mascarade.
Je me suis toujours amusé – et je m’amuse toujours – en me déguisant en toutes sortes de personnages, mais je me suis toujours arrangé que l’on finisse par me reconnaître…
Avec la burqa, ce n’est pas le cas ! Les personnes qui se cachent derrière ce voile opaque n’ont, a priori, pas l’intention qu’on les reconnaisse. Mais qu’ont-elles à cacher ? Pourquoi veulent-elles se faire remarquer en voulant… ne pas être reconnues ? Peut-être, derrière ces voiles, y a-t-il de très jolies femmes… Je comprendrais mieux ce déguisement si elles n’étaient pas d’une première beauté… Et encore...
Mais si elles ne veulent pas être vues, pourquoi ne restent-elles pas entre leurs quatre murs chez elles et ne laissent-elles pas leurs « maris » faire les courses… Eux sont bien visibles et on les reconnaît sans aucune difficulté…
Bon, mon petit coup de « mauvais » caractère ne s’arrête pas qu’à cette burqa féminine…
Il y a une autre burqa qui m’interpelle… La burqa automobile… Oui, plus on avance dans le temps plus on s’aperçoit que les voitures sont "voilées"…


Dans un temps pas très loin, il avait été question d’interdire – déjà – le pare-soleil sur la lunette arrière de la voiture car cela empêchait de voir les voitures qui précédaient cette voiture… car comme tout bon conducteur digne de ce nom, ce n’est pas seulement la voiture qui nous précède qu’il faut surveiller, mais aussi les précédentes…
De nos jours certaines voitures ont encore un voile léger… et l’on peut voir au travers, avec quand même une certaine difficulté…

Mais que dire pour toutes ces voitures qui sont maintenant complètement « burqanée », ces voitures qui ressemblent plus à des corbillards, avec des occupants que l’on ne peut absolument pas distinguer – probablement ce qu’ils recherchent – mais que l’on se demande si le conducteur, à une intersection, nous a vus, nous voit… Car ce qui est vraiment essentiel, à un céder le passage, à un stop, à une priorité à droite ou à gauche, c’est de voir si l’on nous voit, mais comment voir dans des vitres fumées… ?
Mais je me demande pourquoi ces occupants se cachent derrière ces vitres ? Qu’ont-ils à cacher ? Veulent-ils ne pas être reconnus, ne pas montrer ce qu'ils transportent...
Il est certain que ça les regarde, mais, pour ma part, j’aimerais voir au-delà de leur voiture, et ce qu’il peut y avoir à l’intérieur de leur automobile ne m’importe peu…
Il n’empêche que le parallèle avec la burqa humaine et la burqa automobile finit par se rejoindre… : Je me cache derrière un voile, de plus en plus opaque, car je ne veux pas être reconnue, je veux vivre sans être vue…
Pour terminer, et ceci est vraiment ce que je ressens quand je vois une femme en burqa et une voiture en corbillard… : C’est bien dommage pour la première d’être jeune et être obligée de se cacher derrière un voile pour je ne sais quelle raison et de ne voir de sa part aucun sourire si tant elle en a envie, et pour la seconde, la voiture, ce qui est quand même moins grave… baissez les vitres, laissez-vous admirer par les autres… si vous n’avez rien à cacher, et ça nous aidera à voir si vous nous avez vus.
Ce petit mot est vraiment ce que je pense, mais il ne veut pas dire que j’ai raison sur tout. Mais que ça fait du bien de pouvoir dire ce que l’on pense dans notre République… qui je suis sûr, du moins j’espère de tout cœur, ne mettra jamais le voile pour être toujours bien vue et reconnue.

jeudi 8 avril 2010

"ENVIRONNEMENT...SALE"

Et voilà un beau petit coin entre Dreux et Vernouillet… Un « affluent » de la Blaise coule tranquillement tout autour de jardins ouvriers… Cet affluent passe sous la ligne Paris-Granville… Dommage que ce train ne puisse s’attarder pour contempler ce petit coin… Il est vrai que la mer appelle tous ces voyageurs qui ne demandent qu’à respirer…

A première vue, ce coin de verdure, vu de face, invite à s’arrêter pour regarder les vaches dans le pré, écouter les oiseaux gazouiller…

Mais après avoir apprécié cette vue tranquille, l’horreur nous frappe de plein fouet, après avoir tourné la tête.Ce petit coin tout tranquille sert aussi, entre autres, à certains, pour venir manger des repas que les clients sont allés acheter dans des « restaurants » que l’on appelle rapides, des plats à emporter dans des sacs en papier avec des contenus en plastique… Jusque-là rien d’anormal … Si ces clients apprécient cette « nourriture »… Ok ! ou Yes ! Ce n’est que leur goût et leur droit…

Mais après s’être « restaurés », tous ces clients de McDo (pour ne pas le nommer) et autres maisons qui servent des plats à emporter eh bien ! laissent sur place les emballages, les virent dans ce petit ruisseau, les mettent en plein milieu du lieu si charmant…


Non seulement ils laissent tous les emballages de leur repas, mais après s’être bien restaurés, laissent aussi leurs besoins nécessités après ce repas « solide » et pendant qu’on y est, la cerise sur le gâteau, l’enveloppe du préservatif, ce qui n’est pas encore trop grave (car cette enveloppe est beaucoup plus discrète que les sacs de McDo), mais en plus le (ou les) préservatif ayant servi traîne parmi tous ces déchets…

Je me demandais ce qu’il fallait faire pour endiguer cette profusion de déchets et ces sacs de McDo qui arrivent en tête de toutes les enveloppes de repas à emporter qui jonchent le sol de notre commune ?

Peut-être :

1) Ramasser ces sacs et le reste de leur continu et allez les retourner à l’envoyeur… sur le parking du MacDo ?

2) Demander à McDo d’embaucher des chômeurs pour ramasser tous les détritus que ses clients dispersent dans tous les coins les plus retranchés et même en ville ?

3) Que McDo ne cesse de rappeler et encore rappeler de ne pas laisser les enveloppes de la « nourriture » dans la nature ?

4) Ou alors, mettre une amende, pour chaque sac retrouvé sur la place publique, à ce McDo qui pollue (2 euros par sac le ferait réfléchir vue la quantité qui est laissée dans tous les endroits… de la ville et des villes environnantes…)

Je ne sais pas quelle solution choisir…

Toutefois, j’en ai quand même une… : que ces utilisateurs fassent montre de civisme… et repartent avec leurs ordures, mais je crois que c’est croire au Père Noël…

Donc, la solution, c’est d’aller voir McDo en lui disant : Ok ! pour les repas à emporter, mais pour tous sacs jetés sur la voie publique cela vous coûtera tant… Peut-être que ça marcherait…

En tous cas, il faut faire quelque chose ! s'il en est encore temps !

jeudi 18 mars 2010

Les Régionales 2


Sur la route de la promenade de mon chien, il ne reste plus que quatre panneaux électoraux pour le deuxième tour… Tous les autres sont passés à la trappe… Sur ces quatre panneaux, il ne reste plus que ceux qui sont encore en lisse…

Dubitatif mon chien était… « Comment cela se faisse ! » semblait-il dire mon quatre pattes… La semaine dernière il y avait au moins dix panneaux et aujourd’hui il n’en reste plus que quatre...

Après être allé au début des panneaux, mon chien est revenu sur ses pas… et moi aussi car en ces instants c’est lui qui promène son maître… Il hésite, retourne, revient… tourne sur lui-même et s’arrête encore au même endroit que la semaine dernière !!!

Dépôt de bilan peut-être, il hésite, lève son museau pour voir s’il ne se trompe pas… dans sa démarche… Non, hésitation : rebelote… il retourne au point de départ… de nouveau le museau en l’air… Pourvu qu’il se presse car il ne reste que deux jours pour choisir son bulletin.

Je pensais quand même que c’était plus facile de choisir son candidat maintenant qu’ils n’étaient plus que trois !

… Que trois… mais alors, pourquoi y a-t-il quatre panneaux ??? Je me suis rapproché, ai regardé les trombines restantes et suis tombé sur le premier panneau !!! Un décret, des articles… sur du papier blanc… Mais alors, mon chien s’est trompé depuis presque quinze jours… Il a cru que c’était un candidat et que c’était pour lui qu’il voterait… ou voulait-il voter blanc ?

Pendant la lecture de cette feuille du Journal officiel, il s’est de nouveau laissé aller…

Je ne continuerai donc pas à ménager le suspens… Mon chien est vieux, ne voit plus clair, n’entend plus (heureusement, car depuis le premier tour, on en entend de toutes les couleurs ???)

Je vais ramasser « son vote » presque blanc, et rentrer à la maison, en pensant que tous ces beaux parleurs mettront en œuvre l’espoir que les votants (que l’on voudrait plus nombreux) attendent d’eux, que ceux qui seront élus fassent tout leur possible pour la région et non pas que pour leur seul parti !

Mon chien a voulu probablement me montrer qu’il ne fallait pas se tromper de panneau et que tous n’étaient pas blancs.

La région a besoin de votes, quels qu’ils soient ? Votons pour ne pas dire après : « Si j’y étais allé » mais je suis allé déposer mon bulletin car c’est un droit, même un devoir.

En 2012, peut-être mon chien aura rendu l’âme mais lui aura voté à sa façon, et je voterai… si cela m’est encore possible, pour ne rien regretter.

Vive la région Centre !

samedi 13 mars 2010

Les Régionales


Tous les soirs, je sors mon chien pour une petite promenade ! C’est dans ces moments que je me suis aperçu que les panneaux électoraux avaient fleuri… et avec cette promenade je ne peux faire autrement que de passer devant.

En regardant bien, nombreuses sont les « tronches » qui sont affichées dessus… et combien celles-ci, pour la plupart, sont complètement inconnues.

Tout en promenant mon chien, je me demandais : sont-ce toutes ces personnes qui sont ou seront habilitées à représenter la région (six départements, si je ne me trompe pas…) ?

Et je pensais, comment donner son vote à des personnes que l’on ne connaît pas… Est-ce pour un parti ou une personne nommée pour améliorer la région… Si c’est pour une personne que l’on ne "connaît" que va notre vote... c’est voter à l’aveugle… Si c’est pour un parti que l’on connaît bien et que l’on sait pertinemment qu’il ne pourra rien changer aux choses… Alors, pourquoi voter ?

De là m’est venue une idée… Il se trouve, qu’avant l’emplacement de ces panneaux, mon chien avait l’habitude de déposer « son bilan »… et selon l’emplacement où il ferait sa petite crotte, je regarderais qui serait le gagnant…

Au bout de trois soirs, bizarrement, son bilan est tombé devant le même panneau ! Incroyable !

Vous aimeriez que je vous dise lequel était l’heureux élu… Eh ! bien non… et je ne vous dirai pas si je voterai pour lui (ou elle) car un vote est important et ne se joue pas sur une crotte de chien !

J’ai donc enlevé les crottes pour ne pas être reconnu (comme je le fais toujours) et je me suis demandé parmi toutes ces trombines combien on en reverra après les élections… et tous leurs beaux discours…

Peut-être aux prochaines élections… reviendront-ils nous allécher avec leurs affirmations, leur air d’avoir raison, de posséder ce qui est nécessaire… et en plus ils nous offriront une boîte de… crottes… mais en chocolat comme toujours après chaque élection nous sommes chocolat !

Qu’importe… allons voter pour le meilleur… en évitant le pire !

Vive la région… le plus longtemps possible !

samedi 6 février 2010

LE PANTALON !

- Bonjour Madame Germaine !
- Ah ! ça suffit toi, tu sais bien que je n’aime pas que tu m’appelles Germaine !
- D’accord Madame... Germaine ! Mais tu m’as dit, hier, de repasser pour prendre le pantalon que tu devais repasser...
- Oui, oui...
- Alors, il est repassé ?
- Ben non, car j’ai pas réussi à attraper le fer.
- Tu n’as pas pu le faire ?
- Non. La dernière fois que j’ai repassé, j’ai mis le fer dans le placard du haut, mais ça il y a bien longtemps, et avec mon âge maintenant j’ai peur de monter sur une chaise.
- Bon je te l’attrape, mais je n’ai pas le temps d’attendre...
- Ça ne fait rien, si tu veux tu repasseras.
- Mais tu sais bien que je ne sais pas repasser !
- Mais oui, je vais le faire, mais avant tu me branches le fer car je ne vois plus très bien maintenant... et je ne suis plus bonne à faire grand chose.
- Oui, oui, je sais que tu as des problèmes de vue. Tu te souviens je blaguais l’autre jour en disant que vue ta vue on ne pourrait jamais te mettre en garde à vue!... Bon, Germaine, je te laisse faire, et repasserai plus tard... Peut-être auras-tu fini de repasser. Je ne vais quand même pas une affaire d’Etat pour un pantalon pas repassé...

C’est en rendant visite à Madame Germaine, dite «Mémaine», que ces petits jeux de mots me sont venus à l’esprit... Il y avait un pantalon sur la table à repasser. Il y est resté plusieurs jours. Elle attendait son aide ménagère.
Germaine vient d’avoir 86 ans. Je la taquine en lui disant, à chaque changement d’âge, qu’elle est maintenant dans sa «ième» année, par exemple elle vient d’avoir 86 ans et je lui dis qu’elle est dans sa 87ème année. Elle enrage. Pour l’occasion, j’ai failli lui acheter un fer à repasser... Mais le sien fera encore l’affaire.

En parlant de fer je ne peux m’empêcher de penser à Monsieur Bourvil avec le «fer a dissout», ou «le fer à dix sous», et son «eau ferrugineuse»... ainsi qu’à mon Maître Raymond Devos qui a toujours manié la langue française dans tous les bons sens du terme.

Et je pensais aussi à l’étranger voulant apprendre le français... Je crois que ce n’est pas gagné. Mais ça vaut le coup, notre langue est tellement belle.

Je terminerai par un adage que ma mère me répétait souvent quand je loupais quelque chose :

«Faire et défaire... c’est travailler...»
Ça se discute !

Au fait, j’ai eu mon pantalon repassé et ça n’a pas fait un pli !

mercredi 20 janvier 2010

Pourquoi ?


Il paraît que je suis obnubilé par l’état de la chaussée de Dreux, de ses nids de grosses poules, de son tout-à-l’égout inexistant pour beaucoup de Drouais… Il est vrai, mais je le suis parce que pratiquement rien ne bouge vraiment… Oui bien sûr, du revêtement a été fait… pour masquer un peu la pauvreté de la rue, mais quand on constate l’état des rues (comme la rue de Rieuville entre autres) après un hiver un peu rude, je me dis que tant d’argent dépensé pour revenir au point de départ trois ou quatre mois après, ça me paraît aberrant… J’ai comme une impression que c’était un enrobé de pacotille… pour cacher la misère !

Bon, ceci étant dit, ce n’était pas pour cette raison que je voulais vous entretenir…

Il m’arrive souvent de penser… eh oui ! et surtout de me poser des questions… peut-être idiotes mais qui m’interpellent !

Pendant cette dernière neige, nous avons donné quelques minuscules graines aux oiseaux dans une petite soucoupe… Je me suis souvent demandé comment ces petits oiseaux arrivent à voir quelques minuscules graines de très loin et que nous humains, nous n’arrivons pas ou plus à distinguer une personne, même dans un couloir… à trois mètres…

Le matin, le chat de la maison, vers 6 h. 30, vient miauler près de moi pour aller dehors. Sympathique le minou… En descendant l’escalier, une chose m’étonne toujours… A peine levé, lui, quatre à quatre, dans le noir, est déjà arrivé à la porte d’entrée… tandis que moi, le temps d’allumer afin d’éviter de me ramasser, il est déjà remonté en voulant dire : « Alors, qu’est-ce que tu fais ? ».

Eh bien, là aussi, je me dis : pourquoi ne pouvons-nous pas greffer des yeux de chat sur un être humain ? Il est sûr que si cela était possible, là encore les lunettes ne serviraient que pour le soleil ou les soudeurs…

Il est vrai que ces oiseaux, ces chats, et autres, n’ont pas "d’intelligence" et c’est peut-être pour cette raison qu’ils ont ça en plus…

Mais à bien regarder, (c’est le cas de le dire) beaucoup d’êtres croient voir malgré tout très loin, même la nuit, mais ne voient pas la personne âgée juste à côté ou une voisine qui a des difficultés à se déplacer et qui n’attend qu’une visite et un sourire.

Alors, je voudrais avoir les yeux du petit oiseau pour pouvoir voir la graine de la vieillesse de la personne âgée ou les yeux du chat descendant l’escalier la nuit pour aider une personne qui en a besoin.

Tout compte fait, pas besoin de trop d’intelligence, ni d’yeux d’oiseaux ni de chats, il suffit de regarder… comme on regarde l’oiseau sur la branche qui chante : « Tu vois… je ne t’oublie pas… je te vois, je t’aime, et ne me demande pas… Pourquoi ? »

dimanche 10 janvier 2010

Faire le trottoir !!...


Eh oui, en principe, nous sommes dans l'obligation, après une chute de neige, de dégager le trottoir qui se trouve devant chez soi.

Le matin, en bon citoyen, j’ai pris balai et pelle pour faire le passage pour les piétons qui malgré tout s’aventureraient sur ce trottoir encore glissant mais praticable, surtout avec des chaussures pas très adéquates pour la neige…

Après une bonne heure sur le trottoir, celui-ci avait bonne allure à côté de la rue qui, elle, est restée pendant deux jours bien enneigée…

Le troisième jour de neige, un chasse-neige est enfin passé pour dégager la chaussée… J’étais heureux pour les automobilistes qui pouvaient rouler sans crainte… Une fois passé le chasse-neige, et bien je me suis aperçu que je n’avais plus qu’à recommencer de déneiger le trottoir car après son passage, le chasse-neige avait rejeté la neige juste sur l’endroit que j’avais dégagé…

Je vous avouerai, que très en colère, j’ai remis sur la rue la neige que le chasse-neige avait envoyé sur le trottoir en me jurant, qu’à la prochaine grosse chute de neige, j’attendrai avant de prendre la pelle et le balai, que ceux qui ont été élus pour notre bien, soi-disant, se remuent un peu le « popotin » et n’attendent pas trois jours pour envoyer les engins plus rapidement.

Aujourd’hui, samedi 9, Eurovia passait avec un gros chasse-neige suivi par une saleuse…

Une chose très « drôle », toutes les rues du côté de la place de Verdun étaient encore enneigées et glissantes, tandis que ladite place elle-même avait été dégagée de toute neige… Le marché du dimanche oblige… Mais pourquoi les camelots du marché ne se posent-ils pas dans les rues, au moins la neige serait dégagée… pour le bonheur des riverains.

C’est vrai que plus ça va plus on marche sur la tête…

Je me demande toujours comment font les pays ou régions qui ont six mois de neige par an et pourtant les trottoirs et routes sont praticables en peu de temps?

Bon, c’est vrai que le paysage était beau avec cette neige… Mais il l’est beaucoup moins maintenant car les éboueurs n’ont pu sortir, et maintenant les trottoirs sont recouverts non seulement de neige rejetée par chasse-neige et autres engins, mais ils sont fleuris maintenant de poubelles de toutes les couleurs… C’est vraiment la galère pour nos piétons…

S’il n’y a pas de radoucissement, nous n’avons pas fini de penser que nous vivons quelques années en arrière… Nous sommes quand même en 2010...

Chasse-neige d'antan

Quoi qu’il en soit, je ferai quand même le trottoir… après le chasse-neige dorénavant ! en espérant que celui-ci sera envoyé le plus rapidement possible.

On croise les doigts !