vendredi 17 septembre 2010

OÙ va la France ?


Il y a peu, lors de la Coupe du monde foot, notre équipe a démontré tout ce qu’il fallait ne pas faire quand on a la responsabilité, je dis la responsabilité, de porter le maillot de l’équipe de France, de l’équipe de son pays. Ce qui ne peut être qu’une fierté si simple qu’on n'a même pas se poser la question en « cherchant midi à quatorze heures » et en se demandant, parce que l’on n’est pas d’accord, pour moult raisons, faire un éclat de style et casser tout ce qui pouvait donner quelques satisfactions à des gens qui espéraient beaucoup de l’équipe de France : les Français.

Ce ne fut donc pas le cas et tous ces « footballeurs », qui n’ont pensé qu’à panser leur incompétence et leur « sûr de tout savoir », pour dorer leur image de marque, et en sont revenus… le ballon entre les jambes ! et nous désabusés…
Toutes ces palabres et tergiversations n’ont réussi qu’à donner une sombre image de notre France… dans le monde, et pourtant ce n’était « que » du football !!!

Nous pensions que ce serait fini et que l’on repartirait d’un bon pied… car c’est obligatoire en football… de partir du bon pied !
Le premier match avec le nouvel entraîneur, Laurent Blanc, fut un couac mais, le temps de se retrouver, on ne peut que l’excuser…
Nous avons encore pensé que le monde rirait de nous, de nos joueurs, de l’entraîneur… Ce qui a probablement dû se passer…

Le deuxième match a remis les pendules à l’heure… 2-0 contre cette « petite » équipe de Biélorussie qui n’a d’ailleurs pas volé sa place… et qui leur a donné du fil à retordre !
Ouf ! Enfin, la France a retrouvé du baume au cœur ! et le monde n’aura plus trop les yeux rivés sur nous !

Patatras ! Le projet de loi sur la retraite est arrivé… Il devait être étudié, discuté à l’Assemblée Nationale, entre bons citoyens et en toute démocratie, une loi qui est indiscutable pour pouvoir justement garder, je dirais la joie de partir en retraite… Tout le monde est d’accord qu’il faille faire quelque chose pour la retraite maintenant car nos enfants et nos petits-enfants n’auront pas la même chance que nous de savourer le repos après des années de labeur… si rien n’est fait.
Ç’aurait pu se passer tout simplement, calmement, démocratiquement, en pensant à nos enfants et petits-enfants…


Mais, à la vue des images à la télévision, je me demandais quelle mouche les avait piqués… Avant le vote, pendant le vote et surtout après le vote, une bande d’excités, vociférant, bavant presque, s’en est prise au Président de l’Assemblée, M. Accoyer je crois… Et quand je les ai vus tous, aboyer après le Président de l’Assemblée, je n’en revenais pas et fus abasourdi de voir toutes ces personnes, qui ont été élues démocratiquement, se comporter pratiquement comme des sauvages…

Mais qu’est-ce que cela veut dire ? On se croyait sous la IVème République en entendant les uns et les autres se lançant des slogans nauséabonds… Comment est-ce possible qu’au XXIème siècle qu'on n’arrive pas à se parler s’en s’envoyer des invectives les plus monstrueuses ?

Mais, grand Dieu, ne sommes-nous pas sur le même bateau… « La France » ! Si chacun tire de son côté pour nourrir tel ou tel parti et qu’il oublie la France et les Français, tous les Français, à quoi servent tous ces partis qui soi-disant sont pour le bien-être de tous ?

Pourquoi ne pas se réunir pour la France… sans parti ni parti-pris ?
En attendant, toutes belles personnes ont encore donné, par leur comportement, une image désastreuse de la France !


Je suis peut-être utopiste, mais je veux y croire… Ce serait une des chances pour dire que la France n’a pas changé, qu’elle est toujours la France, qu’elle sera la France à jamais… Et je souhaite que le spectacle pas très réjouissant de notre équipe de France, et le spectacle ignoble de notre Assemblée Nationale redeviennent pour l’un le terrain de football où l’on y joue avec plaisir et sans arrière-pensée, et pour l’autre un hémicycle où l’on discute, où l’on étudie pour la France et ses Français, mais pas une foire d’empoigne qui ne peut qu’allumer d’autres brasiers qui ne demandent qu’à s’enflammer.

Je ne peux que dire, sans aucune espèce d’animosité, et surtout souhaiter, après ces « quelques » mots qui me tenaient à cœur :

MAIS QUE « VIVE LA FRANCE » !
EN TOUTE SÉRÉNITÉ