lundi 27 juillet 2009

Pour juste un sourire


Ce dimanche 26 juillet 2009, après une journée bien ensoleillée, vers 21 h 30 je me retrouve avec un café bienvenu sur la table de jardin...

Les tourterelles ne sont pas encore couchées car les “hou hou hou - houhou” résonnent encore...
Les martinets eux aussi voltigent avec des “cris” stridents... Pourtant les enfants sont couchés et les martinets ne sont pas nécessaires !

Le noisetier se penche sur le soleil couchant pour mieux faire valoir ses couleurs pourpres...
Les derniers oiseaux piaillent afin de trouver une place à travers les noisettes pour dormir...
Il n’y a pas une brin de vent, tout est calme...
Ah ! si, Gysmo, le chat, est venu m’accompagner pour écouter tous ces bruits d’oiseaux ! Ses oreilles tournent, se retournent en direction des “oisillards” qui n’en finissent pas de trouver une place pour dormir.

Mais, ça y est, le hurlement des voitures de pompiers vient rompre le silence... Entre nous, heureusement que ces courageux sont là pour éteindre des incendies pas souvent involontaires, et sauver des vies... Oh oui, merci à tous nos pompiers !

Les voitures de nouveau vrombissent, les chiens aboient, un cri d’une maman qui essaie de coucher ses “lardons” se fait entendre... Dommage ! les martinets sont couchés !
Qu’importe, le temps très court où j’ai goûté ce calme m’a apporté un bien-être qui vaut tous les médicaments du monde !
Effectivement, la nuit m’angoisse... Quand je me couche... très tard, je n’ai qu’une envie c’est de revivre debout pour goûter à la vie, sentir les fleurs, cultiver mon potager, pédaler dans la campagne à bicyclette avec, en ce moment, l’odeur du blé fraîchement coupé... qui me rappelle quand, gamins, nous allions glaner après le passage des moissonneuses.. Il est vrai qu’il y avait de quoi glaner, mais il faut dire que nous revenions avec les chevilles “en sang”... sans trop nous plaindre ! Qu’importe, nous pouvions après battre le fléau pour récupérer un peu de blé pour les poules... et manger des œufs frais !

Au retour de cette balade, pour revenir sur terre, je suis allé à l'hôpital voir mon frère aîné... qui se bat contre une sale maladie... C’est un dur contraste avec le soleil de cet après-midi et cette chambre où “résident” la maladie et la souffrance ! Ça donne à réfléchir quand on ressort de cet endroit où le soleil et l’odeur de blé ne passent pas la porte !
Quand j’ai passé le portillon, j’avais l’impression de ne plus avoir mal nulle part... sauf à mon cœur car mon frère souffre ! Et je me suis dit que je cesserai de me morfondre pour un petit bobo, de me dire que rien ne va, qu’il y a toujours quelque chose qui cloche...
Quand on peut se déplacer, goûter à la joie de voir la vie dans toute sa splendeur sans difficulté, respirer l’air des champs, du jardin, tout ça ne se trouve jamais dans un service de santé, malgré tous les soins du personnel hospitalier !
Essayons de profiter de l’instant présent, de la fleur qui nous éblouit par toute sa splendeur, de regarder un enfant qui vous sourit, de regarder l’eau s’écouler dans la rivière en se demandant où elle va s’arrêter, de regarder tout ce qui est beau, ce cygne majestueux, ce canard toujours gai, ce cheval fier de vivre, surtout ce vieil homme, cette vieille personne qui attendent un petit geste, un grand sourire, peut-être une aide... Le sourire d'une personne âgée à qui l'on a rendu service vaut tout l'or du monde !

Tout ceci est mon intime conviction et j’ai voulu la partager avec vous. J’espère que ces quelques lignes aideront les indécis car beaucoup de personnes attendent une aide, un sourire, dans ce monde un peu sens dessus dessous.

Tiens, Gysmo, le chat, est toujours sur la table et est endormi... Je crois qu’il va dans mon sens... car sinon il aurait miaulé ! Donc déjà un adepte !... C’est pour rire, encore un moyen de se faciliter la vie !

De tout cœur !