dimanche 15 novembre 2009

Deux poids... Deux mesures...

Vendredi 13, jour de chance ?! Pas pour tout le monde hélas !

« Mon » cher facteur a déposé dans la « boîte » une lettre avec un logo : « Liberté, Égalité, Fraternité - République Française » … Tout un programme !
Après l’avoir ouverte et en lisant le contenu, je m’aperçois que c’est… une contravention !!!

Vendredi 13, jour de chance, tu parles !!!

Le délit de délinquant de la route qui m’est attribué :
Vous avez dépassé la vitesse autorisée qui est de 50 km /heure et vous avez été pris à 58 km / heure !!! Sanction : 90 euros avec un point en moins si vous payez avant 15 jours, sinon la sanction passera à 135 euros !!!

Ça fait quand même cher pour huit petits kilomètres de plus !...

Et en voyant ça, je me disais qu’il y a quand même deux poids et deux mesures dans les sanctions…

·      Quand on voit quotidiennement de « jeunes Drouais » roulant à des vitesses dépassant bien largement les 58 km /heure avec leurs 205 ou 106 dans la ville, faisant des dérapages dangereux,  et doublant tout ce qui les précède, avec des sourires vous disant « je vous emm… » Là, personne n’est là pour les sanctionner… Il est vrai qu’ils faut bien qu’ils s’occupent ces petits jeunes, soyons tolérants !

·      Quand on voit d’autres jeunes (ou les mêmes) qui passent les après-midi du dimanche sur deux roues avec un quad et sur une roue avec une moto, faisant pétarader leurs machines dans un bruit infernal… Eh bien là encore, la police n’intervient que très très rarement, car si elle intervenait plus souvent en essayant de les rattraper, ces « petits bambins » risqueraient de se faire des petits bobos et ça retomberait sur ceux qui auraient voulu les sanctionner… Soyons tolérants et laissons-les faire !

·      Quand on voit, comme je l’ai écrit dans un billet précédent, une voiture qui vous double à 120 km/heure, sur une route limitée à 90, en dépassant sur une ligne blanche continue et tout ceci avec un brouillard épais qui ne permettait pas de voir à 30 mètres… Là aussi on sera tolérant car à 9 heures du matin, un dimanche, beaucoup de gens dorment… Soyons tolérants car cet automobiliste savait que la police, à cette heure, ne serait pas sur place… Mais l’infraction de 8 km/heure en plus de la vitesse autorisée et ces exemples ci-dessus rencontrés m’amènent à dire : Il y a vraiment deux poids et deux mesures.

Il est vrai qu’il est plus facile de se planquer derrière les arbres en faisant "joujou" avec des jumelles ou avec une voiture banalisée, et en verbalisant en aveugle ! Mais de cette façon, pas de tolérance !!!
Quand je pense que ces jumelles et cette voiture banalisée sont payées grâce à l’argent du contribuable! Comme dit l’expression connue : « C’est vraiment donner le bâton pour se faire battre !»

Il serait bien que parfois on tienne compte du logo de l’enveloppe de mon PV : « Liberté » (à peine), «Égalité » (c’est là que le bas blesse), « Fraternité » (parfois je n’en ai plus envie).

Ce billet d’humeur (et même de mauvaise humeur)  est la façon que j’ai choisie pour exprimer mon amertume… J’ai préféré ce moyen à celui de caillasser les voitures de polices qui essaient de maintenir l’ordre tout en sachant que ceux qui seront pris recommenceront.

Pour ma part, j’ai payé l’amende, tout en pensant que ce PV représente un caddie d’une semaine… Il faut que je fasse attention, car si ça continue je finirai par manger des cailloux !
Enfin, je suis, malgré tout, tolérant, et je ne jetterai pas mes cailloux que je n’aurai pas mangés sur la police, car peut-être deviendra-t-elle elle aussi tolérante !!!! ???

C’est bientôt Noël… il est bon, parfois, de croire encore au Père Noël !!! même à 67 ans !



mercredi 21 octobre 2009

Les inconscients !

Dimanche 18 Octobre 2009, je suis allé soigner les animaux de mon frère qui s’est absenté pour le week-end. Il habite dans un petit bled entre Dreux et Brezolles.
En partant de Dreux vers 9 heures, le brouillard recouvre la cité ; il est très épais...Pour preuve, en arrivant à trente mètres de chez lui, je ne voyais pas sa maison !
Après en avoir fait le tour, je commence à soigner chiens et poules quand tout à coup des “pan, pan, pan” sortent du brouillard, non loin de la maison !... Celle-ci est entourée de champs agricoles, et à cette époque la chasse est permise...

Pas de problème donc, sauf que, le brouillard étant là, ne voyant pas une maison à trente mètres, je me demande comment ces chasseurs pouvaient voir le gibier, comment étaient-ils sûrs qu’aucune personne ne se trouvait derrière le gibier sur lequel ils tiraient ? Peut-être que le gibier était-il muni de feux anti-brouillard ou que ces chasseurs avaient des fusils avec lunette infra-rouge ?

Il y a peu de temps, j’ai lu sur le journal qu’un grand-père avait tué accidentellement son petit-fils qui était allé voir dans un buisson où se trouvait le lapin que son grand-père venait de tirer. Le lapin lui est reparti et le grand-père a de nouveau tiré mais son petit-fils était sur la trajectoire... Pourtant, cette fois-ci, il n’y avait pas de brouillard !.
Alors, chasser en ne voyant pas à trente mètres, ces gens sont vraiment des inconcients, et dans des cas semblables, je me demande toujours jusqu’où peut aller la bêtise humaine... D’ailleurs à ce niveau ce n’est plus de l’inconscience, c’est tout simplement de la démence et il y a encore des fous qu’il faudrait enfermer dans un asile !

Pour éviter les plombs qui pouvaient m’atteindre, je décide de prendre le chemin du retour ! A peu près au milieu de celui-ci, le brouillard est toujours aussi dense, et je m’aperçois que je roule quand même à 90 km/heure... Je me dis que j’exagère aussi car je sais qu’en temps de brouillard, il faut baisser sa vitesse... Ce que je commence à faire. Je roule à ce moment à 85 km/heure quand tout à coup, une grosse cylindrée me double... Cette voiture devait rouler au moins à 120 km/heure... et le brouillard très épais l’a sans doute empêchée de voir qu’en me doublant elle avait franchi une ligne blanche continue ! Trois secondes après s’être rabattue une voiture nous croisait !!! Parfois la vie tient à peu de choses !
Il n’empêche que des énergumènes comme ça peuvent tuer en pensant gagner trois minutes... Et là encore, le mot inconscience est encore beaucoup trop faible... Je dis simplement que des gens de cette espèce ne sont que des assassins potentiels !

Je repensais à ces deux “faits d’hiver” à l’église Saint-Pierre, le dimanche après-midi, et je me disais qu’heureusement j’avais été épargné, car sinon... j’aurais manqué, entre autres, ce très bon concert donné par la fanfare des Lyres... !!!

Soyons prudents en pensant aux autres, soit en chassant, soit en roulant, et surtout en évitant les excès.

Alain NIALA





lundi 27 juillet 2009

Pour juste un sourire


Ce dimanche 26 juillet 2009, après une journée bien ensoleillée, vers 21 h 30 je me retrouve avec un café bienvenu sur la table de jardin...

Les tourterelles ne sont pas encore couchées car les “hou hou hou - houhou” résonnent encore...
Les martinets eux aussi voltigent avec des “cris” stridents... Pourtant les enfants sont couchés et les martinets ne sont pas nécessaires !

Le noisetier se penche sur le soleil couchant pour mieux faire valoir ses couleurs pourpres...
Les derniers oiseaux piaillent afin de trouver une place à travers les noisettes pour dormir...
Il n’y a pas une brin de vent, tout est calme...
Ah ! si, Gysmo, le chat, est venu m’accompagner pour écouter tous ces bruits d’oiseaux ! Ses oreilles tournent, se retournent en direction des “oisillards” qui n’en finissent pas de trouver une place pour dormir.

Mais, ça y est, le hurlement des voitures de pompiers vient rompre le silence... Entre nous, heureusement que ces courageux sont là pour éteindre des incendies pas souvent involontaires, et sauver des vies... Oh oui, merci à tous nos pompiers !

Les voitures de nouveau vrombissent, les chiens aboient, un cri d’une maman qui essaie de coucher ses “lardons” se fait entendre... Dommage ! les martinets sont couchés !
Qu’importe, le temps très court où j’ai goûté ce calme m’a apporté un bien-être qui vaut tous les médicaments du monde !
Effectivement, la nuit m’angoisse... Quand je me couche... très tard, je n’ai qu’une envie c’est de revivre debout pour goûter à la vie, sentir les fleurs, cultiver mon potager, pédaler dans la campagne à bicyclette avec, en ce moment, l’odeur du blé fraîchement coupé... qui me rappelle quand, gamins, nous allions glaner après le passage des moissonneuses.. Il est vrai qu’il y avait de quoi glaner, mais il faut dire que nous revenions avec les chevilles “en sang”... sans trop nous plaindre ! Qu’importe, nous pouvions après battre le fléau pour récupérer un peu de blé pour les poules... et manger des œufs frais !

Au retour de cette balade, pour revenir sur terre, je suis allé à l'hôpital voir mon frère aîné... qui se bat contre une sale maladie... C’est un dur contraste avec le soleil de cet après-midi et cette chambre où “résident” la maladie et la souffrance ! Ça donne à réfléchir quand on ressort de cet endroit où le soleil et l’odeur de blé ne passent pas la porte !
Quand j’ai passé le portillon, j’avais l’impression de ne plus avoir mal nulle part... sauf à mon cœur car mon frère souffre ! Et je me suis dit que je cesserai de me morfondre pour un petit bobo, de me dire que rien ne va, qu’il y a toujours quelque chose qui cloche...
Quand on peut se déplacer, goûter à la joie de voir la vie dans toute sa splendeur sans difficulté, respirer l’air des champs, du jardin, tout ça ne se trouve jamais dans un service de santé, malgré tous les soins du personnel hospitalier !
Essayons de profiter de l’instant présent, de la fleur qui nous éblouit par toute sa splendeur, de regarder un enfant qui vous sourit, de regarder l’eau s’écouler dans la rivière en se demandant où elle va s’arrêter, de regarder tout ce qui est beau, ce cygne majestueux, ce canard toujours gai, ce cheval fier de vivre, surtout ce vieil homme, cette vieille personne qui attendent un petit geste, un grand sourire, peut-être une aide... Le sourire d'une personne âgée à qui l'on a rendu service vaut tout l'or du monde !

Tout ceci est mon intime conviction et j’ai voulu la partager avec vous. J’espère que ces quelques lignes aideront les indécis car beaucoup de personnes attendent une aide, un sourire, dans ce monde un peu sens dessus dessous.

Tiens, Gysmo, le chat, est toujours sur la table et est endormi... Je crois qu’il va dans mon sens... car sinon il aurait miaulé ! Donc déjà un adepte !... C’est pour rire, encore un moyen de se faciliter la vie !

De tout cœur !

samedi 23 mai 2009

Denrée rare...


Extraordinaire à Dreux ! L’enrobé fait son apparition !!!
 

Grâce au ciel ou à je ne sais qui, mais ça fait drôle de rouler sur ce revêtement sans être secoué ! (Une rumeur dit que c’est parce qu’il va se dérouler une course cycliste et que les rues de Dreux étant en très mauvais état la course ne pouvait pas avoir lieu... Il est vrai qu’on pourrait faire un “Paris-Roubaix 2” à Dreux, mais je crois qu’avec le vrai Paris-Roubaix, par moment, les coureurs sont moins secoués....).
Bon, toujours est-il, depuis que l’on voit les rues rapiécées de partout, c’est bon de voir maintenant  l’avenue Sarrail, l’avenue du Général de Gaulle, la rue de Lambale, le chemin du Roi revêtus de cet habit tant attendu...

Mais, pourvu qu’il reste encore assez de matière pour les autres rues... comme la rue Doguereau, comme le haut du Bois Sabot qui d’ailleurs porte bien son nom car ça fait du bruit quand on est dessus, comme la rue de Rieuville, etc...
Oui, il était temps que l’on revienne sur terre, car nos rues sont loin d’être attrayantes...

Il est temps aussi que l’on aille sous terre... pour que tous les habitants de Dreux puissent bénéficier du tout à l’égout ! 50 % des  habitations n’en ont pas l’accès et pourtant tout le monde paie l’assainissement... Quand on voit qu’à Luray, avec M. Fillon comme maire, le tout à l’égout est installé! On me dira que la ville de Luray est moins étendue que Dreux, mais je ne crois pas que cela soit la bonne excuse.
Une pétition a été signée du côté de la place de Verdun il y a un ou deux ans. Monsieur le Maire de Dreux avait répondu à l’époque que le tout à l’égout serait installé en 2009 après la construction des nouvelles habitations remplaçant les immeubles détruits. On arrive bientôt à la moitié de l’année et, comme Sœur Anne, on ne voit rien venir.

Il serait judicieux que l’on nous informe de ce qu’il en est de ces promesses et si elles seront tenues.

Oui, il y a beaucoup de travaux entrepris dans le ville, ça bouge c’est le moins que l’on puisse dire. Mais il serait bien que nos élus sachent faire la part des choses dans les priorités. L’enrobé des rues en est une et le tout à l’égout en est une autre. Nous sommes quand même au XXIème siècle... C’est quand même impensable que ce dernier en soit à ce stade!

J’ai confiance dans l’avenir de Dreux, j’aime Dreux car j’y suis né il y a presque 67 ans, j’y vis depuis autant de temps...

Une inquiétude : que mes souhaits tombent dans le tout à l’égout déjà existant.

Alors, Monsieur le Maire de Dreux, avant que vous ne mettiez la “clef sous la porte”, que vous ne redonniez votre “tablier” (à moins que vous décidiez d’un nouveau mandat), je vote oui pour que nos rues deviennent des rues dignes de ce nom ; je vote oui pour le tout à l’égout pour tous...

En attendant, merci pour ce que vous avez fait pour Dreux, merci pour ce que vous faites et merci pour ce que vous ferez pour exaucer les souhaits des Drouais.

Vive Dreux !

samedi 2 mai 2009

C'était au temps...

Aujourd’hui 1er mai 2009

C’était au temps...

Quotidiennement, en lisant un journal local, les journalistes nous informent de faits divers qui reviennent, hélas, souvent : voitures, poubelles brûlées, vols en tous genres, agressions de personnes le plus souvent âgées ou handicapées (c’est plus facile !), viols en séries, etc... etc...
Tous ces faits divers me font repenser au temps rêvé où....

C’était au temps des “Yéyé”, c’était au temps où j’avais 18 ans à peine... c’était en 1960 !!!

Pratiquement tous les jours, à l’époque, je descendais en ville, comme disaient ceux qui habitaient le plateau Sud. Pour ce faire je possédais une mobylette grise, Pégase comme l’avait appelée ma seconde sœur, et la posais au pied du Beffroi, près des “pissotières pour hommes”... Jamais je ne lui ai mis un anti-vol...

J’allais au cinéma avec les “copains” (saput les colains... ils se reconnaîtront dans cette contrepétrie très en vogue à l’époque !), soit au “Celtic” avec son balcon, à l’“Eden” avec son ciel étoilé, à l’“Idéal” avec ses... films interdits aux moins de 16 ans...

Nous étions donc une “bande” (cinq au maximum) de copains et j’étais le plus... âgé ! Après avoir fait le choix du film, il arrivait que nous décidions d’aller à l’“Idéal” et au moment d’entrer dans la salle, comme je faisais jeune, je me présentais le premier, et le monsieur à l’entrée me demandait systématiquement ma carte d’identité... Ayant l’âge requis et mes copains faisant plus âgés mais n’ayant pas 16 ans, ceux-ci rentraient sans aucuns problèmes... après moi !

Je me souviens que l’âge des 16 ans atteint pour tous les copains, nous lui avions dévoilé notre stratagème... Il n’en revenait pas ! car il était très strict...

Mais c’était au temps... aussi où j’avais encore la mobylette...

Une seule fois, après l’avoir laissée au Beffroi, je suis revenu vers deux heures du matin la rechercher... Mais le pied du Beffroi était désert et la mobylette avait disparu... Il ne me restait plus qu’à remonter à pied vers la place de Verdun... J’ai décidé, avant de remonter, faire un petit tour dans la ville pour voir si je pouvais la retrouver... Bien m’en a pris : j’étais rue Porte Chartraine quand j’ai entendu un bruit de mobylette bien connu, “à fond la caisse” qui venait de la Grande-Rue et qui, heureusement, a pris la rue où je me trouvais... J’ai réussi tant bien que mal à arrêter celui qui l’avait empruntée... : un “clochard” du Vieux Pré  (comme on les appelait à l’époque). Il m’a juste demandé de ne pas porter plainte et qu’il voulait juste faire un tour... J’étais trop content de retrouver “Pégase”.
L’emprunteur est reparti encore plus vite que sur la mobylette...Il avait fait une chute avec et s’était égratigné les mains... Il ne me restait plus qu’à redresser le guidon... et je me suis toujours demandé comment il avait pu piloter l’engin avec le guidon en biais... Peut-être le voyait-il droit, lui !!! ? Bon, tout le monde était content, lui d’avoir fait un petit tour et moi d’avoir retrouvé “Pégase”... et de ne pas remonter à pied !

C’était au temps où... tout se terminait bien.

Après la mobylette, une voiture l’a remplacée... Une Simca 1000 gris métalisé, (encore du gris, et pourtant le soleil brillait le plus souvent dans notre cœur !)... Un soir, après le cinéma, en voulant la reprendre à l’endroit où je l’avais laissée, pour être précis : devant “Chez Georges”, le regretté Monsieur Apostolidès, patron du Relais, je monte donc dans le véhicule, mets le moteur en marche, clignotant, démarre... D’un seul coup j’entends une voix derrière : “Eh ! attends, je descends !...” C’était là aussi un “résident” du Vieux Pré qui s’était mis à l’abri sur le siège arrière, car il avait froid... Il n’avait rien saccagé et m’a dit qu’il avait fait beaucoup de voitures mais que la mienne lui plaisait...et qu’elle était ouverte !  (En voilà une belle pub pour vendre des Simca 1000, mais elles ne sont plus fabriquées !...).


C’était aussi au temps où... il y avait des kermesses... place de Verdun, et aussi au Chêne Saint-Louis... Je n’étais pas vieux mais je me souviens qu’au Chêne Saint-Louis, une de mes belles-sœurs avait participé à un concours de chant ; qu’un jeu était aussi organisé entre deux messieurs : celui qui fumerait sa cigarette le plus vite... Je ne sais si le gagnant avait droit à un paquet de Gauloises, mais une chose est sûre : ils avaient tous les deux la g... en feu... C’était aussi au temps... où le tabac avait plus que libre cours !!!

C’était aussi au temps, à mes 14 ans... Il ne fallait pas faire plus de cinq fautes à la dictée pour avoir son Certificat d’Etudes...
En ayant fait un peu plus, j’ai été obligé de refaire une année, et c’est la raison pour laquelle je n’ai commencé à travailler qu’en 1957, à quatorze ans et demi. A la dictée de me second passage, j’ai fait 0 faute...
Le paradoxe pour un gars pas trop fort en orthographe, j’ai été embauché à l’Imprimerie comme apprenti typographe... Cinq ans d’apprentissage. Comme je ne n’avais pas une grande stature, j’ai commencé à apprendre la “casse” (endroit où sont rangées les lettres en plomb... pour les non-initiés) sur une caisse en bois... Quel labeur (c’est le cas de le dire). J’ai commencé à 35 centimes de l’heure...Au bout d’un certain temps, je commençais à 7 heures, finissais à midi, reprenais à 13 h. 30 et finissais de nouveau à 18 h. 30... Parfois aussi de 20 heures à 23 heures... treize heures par jour... Le samedi jusqu’à 17 heures... Il est vrai que ce n’était pas les 35 heures... J’ai “épousé”  la retraite avec... plaisir, même si je quittais le boulot seul... juste avant le vote des 35 heures...
Au début, en 1957, après deux années de typographie, j’ai été dirigé sur la linotype, grosse machine qui était faite pour remplacer mécaniquement les petits caractères du typo... Ça a duré de 1959 à 1985 où l’informatique est arrivée... Stage chez Pigier pour apprendre le clavier et à Aunay-sous-Bois sur du matériel informatique allemand mais qui n’était pas compatible avec les autres... Ce qui m’a obligé d’apprendre une nouvelle fois un autre outil informatique et suis arrivé heureusement sur Apple, le Mac, l’outil professionnel le mieux adapté avec son XPress, son Photoshop, etc...
Que de transformations quand même en 45 années !...

Mais je ne peux oublier le marbre où se faisait la mise en pages que l’on bloquait dans des formes qui pesaient “une tonne”, lors du transport sur les machines à imprimer...
Il y avait aussi l’édito à composer en dernière minute avec la grosseur du caractère à choisir pour pouvoir loger ce texte dans l’endroit réservé... Si le corps du texte était trop gros, il fallait tout recommencer...
Les “bons à tirer”, ainsi que les corrections de dernière minute... Il y avait une chaude ambiance, des engueulades parfois, mais c’était encore humain et tout ce travail représentait beaucoup de personnes et donc du travail pour beaucoup...
Ce n’était pas comme avec l’informatique qui remplace beaucoup de monde, qui est beaucoup beaucoup moins pénible car tout se change automatiquement ! Le progrès a facilité beaucoup de choses mais, grâce - ou à cause - de ce progrès, il a supprimé beaucoup de postes... Il est vrai que si nous n’évoluions pas, c’est l’entreprise qui disparaissait... Pas facile tout ça !

Tous ces changements depuis mon apprentissage m’ont amené pratiquement à 45 années de travail dans la même boîte... C’était pourtant au temps où l’on pouvait demander son compte au patron quand ça n’allait plus et l’où on retrouvait du boulot le lendemain...
J’ai fini avec la médaille de Grand Or du Travail !.
Mais c’était au temps où l’on commençait à travailler très tôt ! C’est une autre histoire...

Pour en revenir au “c’était au temps”...
les cars Citroën et Renault (le Transbeauce n’existait pas) partaient de la place Métézeau pour, entre autres, aller à Nonancourt, Saint-Rémy, Verneuil, etc... Avec les copains, nous nous donnions rendez-vous le vendredi soir quand les filles du collège technique attendaient les cars, devant le “Café de l’Epoque” comme on l’appelait jadis, et là nous “bavardions !”, entre autres aussi, avec elles jusqu’au moment du départ... Que de bons souvenirs !

Mais c’était au temps aussi où, le samedi entre autres jours, en Grande-Rue, malgré les voitures dans les deux sens, nous passions notre temps “à faire la Grande-Rue” (comme on disait) de l’Epoque au Relais et vice et versa, à faire le tour du bitume, à ne pas se soucier trop de l’avenir. Il y avait beaucoup de monde et c’était une voie incontournable pour se rencontrer. C’était une époque que je suis heureux d’avoir vécue... et où tout allait bien...

C’était au temps où...
Même des “Yéyé"  sont venus en 1965 je crois, un spectacle tous les soirs ou presque pendant une semaine... en concert comme on dit maintenant :
Les Chaussettes Noires (quel souvenir !), Richard Anthony (qui a fait faux bond, lui), Adamo (Place de la Bonde) qui regardait “Tomber la neige”, “Vous permettez, Monsieur...”, “Laisse mes mains sur tes hanches”, avec en première partie Maurice Fanon avec son succès “Le foulard de soie”, décédé depuis, ainsi que le bouillonnant Claude François (à la Salle des Fêtes) ; Enrico Macias avec “J’ai quitté mon pays” (place de Verdun si mes souvenirs sont bons).

Oui, c’était une très belle époque et je remercie presque le Ciel d’être né sous les bombes en 1942 (quoique s’il n’y en avait pas eu, cela aurait été beaucoup plus agréable... pour ma famille), pour pouvoir avoir pu vivre ces moments de ma belle jeunesse et qui perdurent encore aujourd’hui avec nos enfants qui ont été baignés dedans tout petits...
Tout cet écrit peut paraître (ou l’est) nostalgique ! mais j’ai confiance en l’avenir de Dreux et à Dreux d’abord et dans le monde ensuite (ou l’inverse car l’un ne va pas sans l’autre) !

Vive Dreux, le jour du 1er Mai, vivent ses habitants... Pour l’heure l’époque est bien sûr différente, et j’espère que les jeunes d’aujourd’hui connaîtront aussi le plaisir d’avoir dix huit ans à Dreux...en espérant en l’avenir... Il est vrai que c’est beaucoup moins facile qu’en 1960, mais il y a des portes entrouvertes et il faut les passer... et ne pas tout jeter... pas tout brûler... Beaucoup y arrivent avec persévérance... Pourquoi pas tous les jeunes ?
C’est mon souhait le plus fort !

C’était au temps d’“Age tendre et tête de bois”
et je vous salue bien bas !

mercredi 11 mars 2009

La forêt de Senonches saccagée


Avec ma femme, nous venons de faire un petit pèlerinage pour nos 42 ans de mariage !

Senonches ne change pas trop, sauf, hélas, sa forêt... qu'à certains endroits ressemble plus à un cimetière d'arbres couchés et numérotés !!! qu'à une forêt fière et debout comme nous l'avons toujours connue... Les tempêtes ont le beau dos, et l'état des arbres coupés ne ressemble pas tous à des arbres déracinés !

C'est sûr, ils ne le seront plus à l'avenir car maintenant la forêt ressemble au Stade de France... : les tribunes sont des arbres restant encore debout tout autour, et au centre ils ressemblent à des joueurs de football "taclés" par devant, par derrière, sur les côtés !!!

Seulement, les "joueurs" de la forêt de Senonches ne peuvent plus se plaindre, ils ont été cisaillés... Mais il n'y a pas d'arbitre pour mettre les cartons rouges tout à fait justifiés à ces sal..., qui, pour de l'argent, coupent, détruisent, anéantissent des années de verdure pour en faire quoi à la place ! Voilà "la question qu'elle est bonne"... Dommage que Madame Soleil soit allée, elle aussi, au cimetière... Dommage car elle nous aurait probablement dit que c'était mal parti pour faire cesser ces massacres !

Une chose "drôle", ce jour 11 mars, vers 15 heures, nous étions, en fin de pèlerinage, au cimetière de Senonches... M. le Maire de Senonches était lui aussi au cimetière, entourés de quelques conseillers ou adjoints... pour des raisons que je ne connais pas. J'étais sur le parking devant ce cimetière, et j'ai vu et entendu qu'ils s'inquiétaient de l'état du tableau d'affichage des convois mortuaires qui prend l'eau, et du banc, en bois aussi, qui aurait besoin d'être gratté car la peinture est écaillée...

Quand on s'aperçoit de l'état de la forêt - en bois elle aussi - que l'on saccage... presque sans rien dire... j'en tombe assis sur le... banc même écaillé !

Aujourd'hui, ce 11 mars, c'est l'anniversaire de mon mariage avec une Senonchoise... C'est pour cette raison que nous avons fait ce pèlerinage car il y a 42 ans nous avions plaisir à aller en forêt... pour les balades, les champignons. Maintenant, quand on est sur la route de Manou entre autres, nous n'avons qu'une envie c'est de la quitter et de repartir à nos souvenirs... très verts, car ce que nous voyons nous attristes énormément.

Monsieur NICOLAS, maire de Senonches, nous comptons sur vos pouvoirs pour faire cesser ce massacre ! Il est peut-être encore temps car il reste encore quelques arbres debout... S'il vous plaît, faites tout pour les protéger... car ça sent la construction, pas en bois... mais en béton.
Merci pour ce que vous ferez.

Alain Niala

Les amis de la forêt de Senonches

Pétition pour sauver la forêt de Senonches

mercredi 4 février 2009

Bêtes à chagrin !


J'ai deux filles, toutes les deux aiment et ont des animaux : depuis des années, des chats, des chiens, des tourterelles, un canard, des poules, etc... sont passés dans leurs mains et, par la force des choses, dans les miennes...

Il y a quelques années, une chienne, Moïta, du nom d'un petit village corse, me fut donnée par un frère, pour service rendu... en gardant la mère... de Moïta ! Cette petite chienne adorable, après quatorze années de bons et loyaux services, connut le vétérinaire pour la première et dernière fois pour la piqûre qui "soulage" car la tumeur était irréversible !

Il y eut aussi une petite chienne, encore une fille, qui ne vécut pas longtemps, étant d'une lignée de nombreux chiens et étant la dernière...

Et est arrivé "Monsieur Idem", un petit York, généreusement offert à ma fille aînée... par une famille on ne peut plus près des animaux. Au moment du choix, ce petit York est venu tout seul vers sa future maîtresses... ce qui a précipité sa décision de prendre ce petit anglais noir et jaune !

Hélas, de nombreuses difficultés sont intervenues au niveau de la santé du petit Idem... A Paris, il a subi une grosse opération qui a occasionné beaucoup de sacrifices moraux d'abord et bien sûr ceux qui en découlent qui sont plus matériels mais bien conséquents...

Il s'en est bien sorti... et sa petite maîtresse aussi... heureusement !

Pendant des années, Idem aimait se retrouver à la maison, comme il aimait retourner chez lui... Quand il était dans nos murs, tous les soirs, il avait droit à la promenade... Il était habitué. Et sans sa laisse, me précédait, et s'arrêtait à la moindre parole un peu plus forte...

Les années ont passé... Plus Idem vieillissait, moins il entendait... Un soir, connaissant son parcours, il a traversé et à ce moment passait une voiture... J'ai crié très fort, et d'habitude il s'arrêtait, mais n'entendant pas, je le revois aller se mettre sous la roue arrière d'un véhicule passant pratiquement au ralenti...

J'ai "entendu" mon Idem qui d'habitude était dur à la douleur, et je suis allé le ramasser... en pensant tout de suite que ce serait dur... Le monsieur du véhicule était désolé...

Dans mes bras, à cinquante mettre de mon domicile, j'ai ramené Idem, prévenu ma fille qui est arrivée tout de suite... Nous avons emmené Idem chez le vétérinaire... qui est revenu sur place car il était très tard...

Radiographie : colonne vertébrale cassée à deux places... Idem ne pourra que rester paralysé...

Après 14 années pratiquement de bonheur, nous ne pouvions pas faire autrement que de le laisser partir au paradis des bons chiens ! Et peut-être d'autres problèmes... ?

Tous ces moments insupportables me reviennent quand je promène Jumper (le chien de ma seconde fille), cette fois-ci en laisse..., et que je repasse à l'endroit où cela s'est passé... Oui, cela me bouleverse, et il fallait que je t'en parle ma fille ! Ce sera pour ton anniversaire de te dire combien je t'aime et combien cet accident et cette fin précipités d'Idem me bouleversent !

Pour me consoler, si c'était possible, je me dis qu'il aurait peut-être souffert à marcher, à voir et à entendre !?

Peut-être est-il bien ?

Une chose est sûre : moi, maintenant, je suis bien car j'ai une fille (même deux) que j'adore, que j'embrasse, car je repense au courage que tu as eu dans ces moments insupportables.

Avec un peu d'avance, Carole, je te souhaite un bon anniversaire et vive LA VIE !

Départ de notre Maire ?!

Au secours !

Comment se fait-il que notre Maire pense déjà à se faire remplacer à la fin de ses mandats, alors qu'il lui reste tant de temps et qu'il vient tout juste d'être élu ?...

Ça surprend ! Je pense que tout ce qui reste à faire à Dreux lui fait peur : toutes les rues à refaire à 95 %, le tout-à-l'égout à 50 %, et beaucoup d'autres choses tellement nécessaires lui donnent déjà l'envie de s'éclipser... Mais la fuite n'est pas bonne conseillère... surtout pour ceux qui reprendront la succession... de tous bords quels qu'ils soient !

Les Drouais, pour l'heure, attendent un peu de ciel bleu... c'est vrai ! Après le gel, la neige, la pluie, effectivement, ça leur ferait du bien... pour eux mais aussi pour leurs rues...

Il y a quelques années, après de grands gels, systématiquement on installait des barrières de dégel pour éviter d'agrandir les trous formés par le gel... Mais à Dreux, si ces barrières de dégel existaient encore, aucune voiture ne pourrait circuler dans Dreux, vu l'état de nos rues non pas abîmées par le gel, tout au moins pas toutes, mais par le laisser aller de notre municipalité d'aujourd'hui, et celles d'hier...

Et quand je vois M. Gérard Hamel qui pense déjà à abandonner et redonner le flambeau à un autre, je me demande quand nous aurons le tout-à-l'égout pour tous et des rues dignes d'une ville du XXIème siècle...

Vous êtes encore en place, Monsieur Hamel... C'est bien de penser à l'avenir, mais pour l'heure c'est à vous d'agir ! car vous avez tout en mains... et n'attendez pas les barrières de dégel, il n'y en a pratiquement plus, mais nos rues défoncées elles existent... et ça fait désordre dans cette ville qui se veut accueillante !

Puissiez-vous ne pas attendre le dégel ! Merci d'avance !

Alain Niala, citoyen de Dreux depuis 1942... et qui croit toujours dans sa ville !

vendredi 23 janvier 2009

Droit de grève.


Oui, ce droit de grève est acquis et indispensable !

A Dreux, depuis de nombreuses années, avec des usines comme Nomel, Renault, Valéo, Philips, Klarius, etc... (toutes déplacées plus ou moins loin...) des centaines d'ouvriers se sont mis en grève pour essayer de garder leur emploi. Ils ont galéré, "mangé des clopinettes" pendant ces jours de grève, il y a même un ouvrier de chez Klarius qui s'est suicidé parce qu'il n'avait plus de boulot... et qu'il en avait marre de galérer... Et tous ceux que l'on ne connaît pas car peut-être beaucoup sont-ils partis en silence, pour ne pas déranger !

Il y a une chose qui me choque énormément ! Dernièrement, "nos" députés de l'opposition (pour ne pas les citer) se sont mis en grève... ont chanté la Marseillaise (une chance ! cela aurait pu être d'autres chants...) dans l'hémicycle, et l'ont quitté... Ils sont repartis... Mais qu'est-ce que cela veut dire ? Ils ont quand même été élus, et ce n'est pas en quittant tout, leurs places qu'ils occupent chèrement depuis qu'ils sont élus, en laissant la majorité seule... que ça va arranger les choses ! A mon sens c'est une belle conn... N'a-t-on pas toujours dit que la meilleure défense, c'est l'attaque ! Ce n'est pas ce que ces élus nous ont montré en quittant précipitamment l'Assemblée !

Oui, ils se sont proclamés en grève... Mais leur salaire ils vont le toucher, ces heures en dehors de l'hémicycle leurs sont payées, ils ne perdront rien du tout de leurs bonifications que je qualifierais d'outrancières quand ils agissent de cette façon... Ça ne leur sera pas retenu pour leurs retraites... Oui, au fait, n'est-ce pas une retraite... cette façon de faire ! Mais celle-ci n'est pas la même que celle qu'ils toucheront l'âge venu !

Bon, c'est encore un coup de gueule, un coup de cœur, et je dirais même un mal de cœur, quand je vois comment réagissent certains... Car cette façon de faire, à mon point de vue, c'est donner du grain à moudre... à la majorité. Je n'ai pas d'a-priori entre gauche et droite, mais quand je vois comment se comportent certains élus, qui sont là parce que des gens ont voté selon leur conviction en leur faisant confiance, ça fait peur... et je me demande où va la République...

L'Assemblée Nationale est faite pour échanger, non pour se sauver quand on n'est pas d'accord !

Vive la République, vive la France ! Vive Dreux et ses futurs emplois...

P.S. Je reparlerai peut-être de l'enrobé et du tout-à-l'égout une prochaine fois... si rien ne bouge. Non, je ne fuis pas, j'en reviens toujours à ce que beaucoup attendent, pour ne pas tomber dans l'oubli.


Alain Niala, 66 ans de Dreux

lundi 19 janvier 2009

Ma Royale Chapelle !


Effectivement, l'enrobé des rues de Dreux est vraiment pitoyable - comme le tout-à-l'égout qui reste à faire d'ailleurs - mais quand on vient du stade et que l'on prend la rue de l'"ancien" Palais de Justice, on aperçoit cette Chapelle Royale, qui nous accueille en voulant dire... :

"Allez, soyez patients, voyez le nombre d'années que j'existe, et depuis que Monsieur le Comte de Paris a fait don de ma personne à l'Etat pour éviter d'être séparée à droite et à gauche, je vous protège, j'aime ceux qui me rendent visite et aussi ceux qui me regardent de loin..."
Ô, oui, j'aime Dreux !


Ô ! oui j'aime Dreux et j'y suis ancrée... Mes Gisants dorment dans mes entrailles, à côté de vous ; ils vous protègent, vous regardent. De ma "hauteur" je regarde aussi s'il n'y a pas quelques personnes à accueillir, ou si d'autres personnes voudraient venir pour nuire...
Non, la ville de Dreux en a vu d'autres et est toujours retombée sur ces "pattes" !
Ne désespérez pas, moi aussi j'ai des trous, le tout-à-l'égout...

(Ah ! eh bien voilà, les pyramides, les temples égyptiens l'avaient aussi... le tout-à-l'égout, mais 50 % (ou presque) de ceux qui vous admirent à Dreux, ne l'ont pas...) ! Il y a une différence, les trous se rebouchent et le tout-à-l'égout se creuse... Vous me direz que je suis terre à terre que que "ça casse tout" ! Mais, il faut savoir dans quel sens aller !

Ô, belle Chapelle, dis à tes Gisants d'éclairer ceux qui ont à décider (parce qu'élus) d'entreprendre les travaux nécessaires dus à notre XXIème siècle, pour le bien-être d'une population qui ne veut que vivre bien à Dreux et pour ceux qui connaîtront le XXIIème...

Mais pourquoi attendre ?

Maintenant que la CCaD devient : "Dreux agglomération"... l'espoir renaît car dans "Dreux agglomération" il y a Dreux ! et qu'en plus, avec un slogan "Esprit d'innovation"... (il fallait bien ça !), on va bien finir par les avoir... notre tout-à-l'égout et notre enrobé... Mais seulement si le slogan n'est pas que du vent... comme aujourd'hui, un vent d'ouest !

Mais il fallait ça ! et on y croit encore plus avec ce slogan!

Toujours est-il, j'aime Dreux, sa chapelle, son beffroi et son église... ! Et aussi que l'on nous entende !

Alain Niala !
66 ans de Dreux

vendredi 16 janvier 2009

On n'a vraiment pas de chance avec l'enrobé des rues de Dreux !



Au temps de M. Maurice Viollette , les rues étaient, comme de nos jours, aussi défoncées... - Il est vrai qu'à l'époque il n'y avait pas le matériel que nous possédons aujourd'hui ! - Quand on le lui faisait remarquer, sa réponse était :
- "Un mal un bien : les trous dans les rues finissent par freiner les mobylettes qui vont "trop vite en ville", ce qui évite les accidents !"


Aujourd'hui, en 2009, donc après quelque 55 années, les choses n'ont pas changé, sauf qu'il y a de moins en moins de mobylettes et de plus en plus de trous !!! Les rues sont percées, rebouchées ou presque, surtout rapiécées plus ou moins bien, laissées avec leurs esquarres à tous vents... Il est certain que lorsqu'on emprunte les rues de Dreux, on ne risque pas de s'endormir... Ça remue dur !
Soyons patients... Juste 60 ans d'attente ! Enfin, je n'espère pas !


Jean Hieaux, Maire de Dreux jusqu'en 1995 après Françoise Gaspard, avait entrepris de "donner" le tout-à-l'égout à tous les Drouais...
Effectivement, de nombreux habitants en ont bénéficié (comme le bas de la rue du Bois Sabot jusqu'au carrefour de la rue de Billy, entre autres)... Mais son temps à la tête de la Municipalité n'a pas été assez long... hélas !


A l'arrivée de M. Hamel, il aurait été judicieux que celui-ci continue le travail entrepris par M. Hieaux : donner à tous les Drouais LE TOUT-A-L'ÉGOUT qui est le strict minimum pour une ville de cette importance...
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M. Hamel a préféré "faire de la surface" (sauf pour le parking de la place Mésirard) !


Nombreuses petites villes (comme Luray entre autres) possèdent leur tout-à-l'égout... A Dreux, nous en sommes à 50 % des habitants raccordés... Et pourtant, tout le monde paie l'assainissement !


Faudra-t-il attendre encore des années pour arriver tout au moins à la hauteur des Egyptiens qui, eux, dans leurs pyramides, avaient pensé à faire une évacuation, qui à l'époque, valait plus qu'un tout-à-l'égout de notre année 2009 !


Il y a un choix à faire dans tout : un choix pour ses administrés... un choix pour sa carte de visite... un choix... surtout pour le bon choix !


Il est temps M. le Maire de respecter ce que vous avez répondu à la pétition, entre autres, de la place de Verdun et de ses alentours pour le tout-à-l'égout... Vous aviez signalé : "Celui-ci sera mis en fonction en 2009 après avoir construit les nouveaux logements, appartements, en remplacement de la Cité des Fleurs".
Nous avions une petite appréhension : que vous ne soyez pas réélu... Ce n'est pas le cas donc.


Alors Monsieur le Maire, nous attendons donc la mise en œuvre de ce tout-à-l'égout comme vous l'avez prévue et la mise à niveau de la chaussée des rues de la ville Dreux qui deviendra encore plus belle.


Merci pour ce que vous ferez... avec bon goût... pour ce tout-à-l'égout et cette chaussée nécessaires au bien-être des Drouais, vos administrés.


Alain Niala, un Drouais depuis 66 ans !